mardi 17 mai 2016

Les feuilles mortes se ramassent à la pelle… (non je n'ai pas oublié)





À l'appel du 18 juin, Pascale Clark a décidé de ramasser ses petites affaires et de prendre la tangente. Aude Dassonville (Télérama) a obtenu en exclusivité l'annonce de cette décision par l'intéressée elle-même. Comme hors-mercato serait t-on tenté de dire ? L'ex D.J. de France Inter prend donc ses cliques et ses claques pour aller se faire voir ailleurs. En lisant l'interview, j'ai passé un très long moment à rire (jaune) : "N’être qu’en studio a ses limites, surtout en ce moment ; il entretient une bulle artificielle, déconnectée de l’extérieur, et donc de la réalité." CQFD. Autant de lucidité - à retardement - laisse pantois. 

Clark reconnaît donc avoir passé "des" décennies en dehors du réel, quand le ban et l'arrière-ban lui tressaient des couronnes de laurier bien vert, pour sa façon éblouissante, époustouflante, que dis-je ébouriffante, de "faire l'actu". Comme quoi, un jour ou l'autre, le masque tombe et la parade ne cache plus ses faux-nez. Les états d'âme de Clark sont pathétiques pour ne pas dire tragiques. Son numéro de cirque à l'antenne, en mars 2015, montrait, s'il était besoin de s'en convaincre, la très haute estime que l'animatrice avait d'elle-même au point de mépriser ses auditeurs, son contrat de travail et sa propre éthique journalistique.

Pour tout ce que lui a apporté le service public, on aurait pu imaginer que Clark nous offre une sortie avec un peu plus de panache. Le panache c'est se tourner, avec brio, vers les autres. La seule posture de Clark est d'être, définitivement, tournée vers elle-même. Posture absolument incompatible avec le principe de base que la radio publique, depuis sa genèse, se doit d'être au service des auditeurs et non pas à celui de ses médiateurs. À bon entendeur, salut !

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