mardi 17 février 2015

Le bloc-notes : L'instant M…

Sonia Devillers - ©C.Abramoviz




















Pendant les dernières "vacances de Noël" ou la "trêve des confiseurs" France Inter a continué au rythme de la grille de rentrée (1). "L'instant M", l'émission de Sonia Devillers, tous les matins à 9h40 a enfilé quelques perles des médias (voir les players ci-dessous). Cette série, appelée "Médiarama" a par sa forme, cinq épisodes, par sa durée, un seul sujet traité par émission, donné à entendre un autre tempo. Pas facile chaque jour en moins de vingt minutes de traiter un sujet, échanger avec un invité, donner quelques brèves, saluer le producteur de la précédente émission puis de la suivante (2).

À quelques détails de ton, de pause, de rythme dans le déroulement de chaque épisode, on a pu prendre la mesure d'un débit de parole ralenti. Ce qui pour la période (fêtes de fin d'année) et les sujets ne peuvent qu'être un plus à l'écoute. Ce découpage de l'heure, entre 9 et 10, en trois émissions différentes (Journal, Boomerang, L'instant M) devait être tenté. D'une manière générale il donne l'impression de vouloir faire rentrer "plus d'une heure" dans 60 minutes. On est proche chaque jour de l'appel au secours du "chausse-pied".

Exceptées peut-être les émissions de Philippe Bertrand "Carnets de campagne" et Hervé Pochon "'Un temps de Pauchon", cela fait longtemps que les émissions d'Inter s'intercalent entre les heures justes. Il faut revenir à 1983 et la "Révolution Garretto" (3) qui institua pour les après-midis, "les pleins et les déliés", système qui installe la succession d'émissions courtes entre 13h30 et 19 h. Liées entre elles par un animateur ou une animatrice (dont Noëlle Breham) en deux périodes distinctes 13h30/16h et 16h/18h ou 19h.

Ce rythme et ce découpage vont courir jusqu'en juillet. Il faudra attendre la rentrée septembre pour "voir" ce qu'il sera advenu des deux émissions de la matinée. D'ici là souhaitons que quelques "Instant M" soient consacrés à la radio.

(1) Du 29 décembre 2014 au 2 janvier 2015,
(2) Augustin Trappenard "Boomerang", Mathieu Erner "Service Public". Ce système censé fluidifié l'antenne et faire du lien entre chaque émission trouve ses limites avec des émissions courtes. Car si les producteurs "disposent" de 30" pour ce passage d'antenne on imagine bien que pour Sonia Devillers deux fois trente secondes font une minute. Et une minute sur vingt c'est beaucoup. Ce qui explique un rythme effréné de "passage d'antenne" plutôt stressant à l'écoute,

(3) Co-créateur, co-producteur de l'Oreille en coin (1968-1990). Nommé par Jean-Noël Jeanneney (Pdg), directeur d'Inter 1983-1989,










Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire