vendredi 28 novembre 2014

Choses vues (2)…

C'est régulier il faut bien que j'attrape, là dans cette Maison de la radio, quelques sons de l'intérieur, quelques histoires radiophiles, quelques chutes de fin de bande. J'écoute la radio dans la radio et ça ne sature pas. C'est audible même si par moment suivre trois conversations à la fois est plus difficile. Caroline Cartier (France Inter) me confirme que c'est possible, qu'elle fait ça tout le temps en faisant attention de ne pas gêner son interlocuteur qui pourrait croire, si elle ne le regarde pas dans les yeux, qu'elle ne l'écoute pas alors qu'elle le regarde droit dans ses oreilles.

L'auditorium vu du dessus
















Quatre hommes continuent méticuleusement à s'affairer sur le dôme de l'Auditorium de la Maison de la radio, inauguré mi-novembre. Ont-ils un des écouteurs dans les oreilles ? Quelle "réverb'" reçoivent-ils ? Quelles ondes ? Ils sont par dessus le toît "si bleu, si calme".


La radio sur PLV (Publicité sur les Lieux de Vente)




















The show must go on ! Voilà une signalétique éphémère qui sacralise une émission (en public), une animatrice, un artiste. C'est le son, l'écoute qui sont mis en avant quand il est précisé "Tous les appareils d'enregistrement sonores et visuels sont interdits. Veuillez les laisser au vestiaire S.V.P." Profitons de ces moments qui nous permettent encore d'écouter sans voir (particulièrement quand on est devant son poste).

DJAL




















Et puis, au hasard des déambulations, lire sur la porte vitrée d'un bureau ce titre d'émission qui résonne encore assez fort pour se dire qu'on ne peut pas du jour au lendemain faire comme si "ça" n'avait pas existé. La preuve. Les émissions disparaissent, leurs producteurs aussi quelquefois. N'empêche, qui dans le bureau pourrait le rayer de la carte… ?

#J'annule rien
Croisé dans l'enclave belge sise à France Inter ses deux ressortissants fameux -Charline Vanhoenacker et Alex Vizorek -. Ambiance identique à celle qu'ils nous donnent à entendre au poste. Ça bosse et ça fuse. Le ton, l'accent, l'humour sont sans doute ces petits suppléments de complicité qui s'entendent chaque jour dans l'émission (1). On pourra réécouter ici un de leur détournement publicitaire récent.

Blind test
J'ai fait un truc un peu particulier à l'étage de France Culture. "On" me donnait un nom et sans qu'"on" me le demande je suggérais le patronyme. Ce fut le cas pour Gacon (Julie), pour Navarre (Jean-Philippe), pour Sandlarz (Jérôme) (2). Parce qu'à un moment donné c'est une "évidence" d'oreille, de mémoire d'annonce et de désannonce et d'émission bien sûr. Tout ça finissant par des histoires de radio.

Inévitablement comme c'est à chaque fois le cas quand je viens à la Maison de la radio, j'ai croisé Gilles Davidas. Nous nous sommes salué de loin. Dans moins d'un mois Gilles tirera sa révérence. Il y aura sûrement quelque chose à faire pour que sa mémoire radio ne s'envole pas (3).

(1) "Si tu écoutes, j'annule tout", France Inter, du lundi au vendredi, 17h,
(2) Producteurs et/ou réalisateur à France Culture,
(3) Il est un des invités du prochain Festival Longueur d'Ondes à Brest, 27 janvier- 1er février.

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