mardi 23 juillet 2013

Huit misérables secondes…

Mon p'tit journal de

Se lèvent enfin les bras automatiques rayés rouge et blanc. Chaleur, chaleur. Les plateaux en cuivre de la balance Roberval semblent occuper tout le comptoir, régner sur un désordre de conte de fée. Ça sent le goudron chaud. Sur le seuil entrebaillé. Un homme sous un parapluie traverse la route. Chacun rigole à sa façon. On enregistre le passage des trains, en attendant celui de 11h52. Des mains grandes comme des racines. Le pauvre sur les Champs Élysées il a perdu, ce dimanche, son beau maillot d'or pour huit misérables secondes.

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