samedi 4 mai 2013

Un florilège de mai…

© Willy Ronis






À défaut d'ambiance, de "grand beau", de cerises sur le gâteau ("Y'a pu d'gâteau"), de Front populaire, ou de "La vie est à nous", on peut toujours filer dans une guinguette, qu'elle soit à Nogent, ou au Capitole, à Aubagne ou sur les bords de Loire. Le mot "guinguette", à lui seul évoque la gaité, sa part d'insouciance, de repos, d'un certain bonheur, simple, d'un oubli de soi. Alors, si ça ne vous est pas arrivé depuis longtemps, filez donc dans cette guinguette-là ! Et ce soir, dans votre rue ou votre chemin, sortez donc lampions, accordéons ou tambourins.

Mais encore ! Sous les palétuviers roses, vous pourrez toujours écouter cette belle fabrique d'amour. Et de l'amour au bleu il n'y a peut-être qu'un nuage ? Léger, vaporeux, diaphane, quand ceux, qui passèrent au-dessus de Prague en 68, ont assombri longtemps les espoirs d'un printemps bafoué. Tout un monde s'écroulait, quand ici "Tout un monde" renaît à travers "La porte du paradis". On pourrait croire à me lire aujourd'hui que j'enfile les perles de la mélancolie, quand j'aimerais juste, comme tant d'autres, sortir de la nasse de la bouillie de chat, colportée par tant de crieurs, que cela en devient assourdissant.

Alors, de ce blues pénétrant, il existe peut-être un "échappatoire" bouleversant. De ce côté-ci ou de ce côté-là !

Demain à 18h, la madeleine, dont je ne sais encore quel goût elle aura…

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