samedi 27 avril 2013

Belle suite… culturelle

Rodolphe Burger
Je l'avoue tout net, avant que Burger fasse le bœuf avec Jacques Higelin, il m'avait complètement échappé. Et pas plus Kat Onoma que ses "fantaisies" musicales auquel l'artiste semble se prêter avec délectation. Bigre ! Comment ce fait-ce ? @LeProf_Higgins sera surpris peut-être, mais c'est comme ça. Mais alors quel bonheur d'écouter un "savant" de la musique. Un savant habité et partageur. C'est je crois ce qu'Higelin avait senti dans le bonhomme. "L'atelier du son" donne le temps à l'artiste pour nous faire entrer dans sa galaxie. Et à cette heure-là c'est bon comme du pain blanc. On est avec Burger et on aimerait que ça dure toute la nuit !



Répliques
Alain Finkielkraut continue de s'interroger sur la galaxie "épouvantable" (c'est moi qui l'écris) d'internet. Et de démêler les interférences incessantes qui nous plongent dans la "réalité modifiée" repérée par Bruno Patino, invité de l'émission avec Cédric Biagini. Vous (ré)écouterez avec attention cette émission qui a le mérite d'analyser ce qui nous influence au quotidien, de ne pas en surajouter sur les peurs récurrentes de Finky, et d'anticiper sur la gestion de la déconnexion et l'invention de lieux déconnectés. De quoi entrer en méditation soutenue pour lire "La condition numérique" de Patino, et la critique de Biagini sur la "colonisation des nouvelles technologies" (voir ici)

 

Concordance des arbres
Ce qui est vraiment chic avec Jean-Noël Jeanneney c'est qu'il aborde chacune de ses émissions avec le vrai plaisir gourmand de creuser un sujet, comme celui d'inviter celle ou celui qui apportera "de l'eau au moulin" de l'Histoire. Sa recherche documentaire est toujours captivante et le choix de ses chansons n'est pas qu'illustratif. Il faut s'appeler Jeanneney pour dénicher "Les prénoms effacés" de Jean Tranchant, chanson contenant pour lui tous les éléments de la conversation qu'il va avoir avec Alain Corbin. Il fait bon entendre ces historiens, comme il fait bon s'installer prendre "la douceur de l'ombre", pour me mettre à lire "L'arbre, source d'émotions, de l'Antiquité à nos jours" (références ici)



Autant dire que je coupe la radio jusqu'à demain 18h, madeleine oblige !

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