dimanche 5 novembre 2017

Jack Johnson : une très belle histoire…

Bien racontée. Bien mise en ondes. Bien contextualisée. Bien développée. Bien produite. Un régal d'un début d'après-midi du samedi et du dimanche. À force, si l'essai de cette "case" est transformé sur la durée, cela pourrait devenir un rendez-vous imparable. Comme ce fût le cas pour "Le vif du sujet", "Sur les docks", et aujourd'hui pour "La série documentaire" (1)…

Jack Johnson, Crédits : Commons Wiki





















Pour un moment particulier de la journée - la fin du repas, l'avant-sieste, l'instant café - il fait bon sortir du bois de l'actu, de l'info, des analyses socio-sociétales récurrentes, du bavardage totipotent (2), des experts à deux balles et du ressassement infini de l'événement qui s'empile sur un autre événement. Cette mécanique lourde et stressante qui a fini par envahir les ondes de France Culture laisse encore quelques îlots hors-champ du mainstream et du soft power martelé. Grand bien nous fasse !

Mais comme pour toute bonne chose à prendre il y a des postures à adopter ! Ici il convient de se rendre dispo à l'écoute, de s'installer confortablement, d'éliminer tous les parasites d'interruption possible et de se couler dans l'histoire aussi bien que dans son fauteuil. Alea jacta est. Je suis sur le ring, enfin au plus près des cordes. En 1910, surexcité à l'idée qu'un noir bouscule, frappe et mette K.O. la suprématie blanche - ce genre d'occasion est plutôt rare -, je savoure ce que des milliers de noirs ont pu savourer avec les moyens de communication disponibles balbutiants ! Pour le 4 juillet, fête de l'indépendance, Johnson a fait très fort. La morgue des blancs est à terre.


Voilà vous avez les ingrédients pour entrer dans l'histoire… produite par Stéphane Bonnefoi, réalisée par Jean-Philippe Navarre. Quant à la musique - a tribute to Jack Johnson - de Miles Davis c'est juste formidablement… raccord. 

Les deux docs seront disponibles à la réécoute ici quelques heures après leur diffusion sur la chaîne…





(1) Je ne cite volontairement pas "Les pieds sur terre" qui a une autre approche documentaire,
(2) J'ai réussi à le placer ;-)

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