vendredi 5 décembre 2014

RTL sur France Culture… (sans les Grosses têtes)

Christopher Baldelli















Christopher Baldelli, président du directoire de RTL, était dimanche dernier l'invité de Soft Power sur France Culture (1). Frédéric Martel l'animateur de l'émission est toujours aussi suffisant et auto-satisfait, que ce soit de ce qui voudrait être de l'humour ou de son impertinence à être hermétique et clivant (2). Cette posture insupportable, à la limite de l'audible, n'a en rien empêché Baldelli de défendre ses convictions pour diriger la "première" radio de France. Les guillemets s'imposant pour ne pas se perdre dans les calculs et les critères établis par Médiamétrie.

Au mot "populaire" Baldelli aime toujours associer "grand public". Il défend "une grande radio, accessible et pédagogique". Lui même très pédagogique pour affirmer ses orientations que cela concerne la RNT (Radio Numérique Terrestre) pour laquelle il résiste à doubler les coûts de production FM/RNT, pour la radio filmée qui est un capteur d'attention et d'incitation à l'écoute via les supports numériques (smartphone, tablettes,…), pour le podcast, technologie de transition au streaming qui serait l'avenir de l'écoute radio.

Le ton de Baldelli est plus soft que celui de sa chaîne sur laquelle les bateleurs sont à leur affaire. Le président du directoire de RTL ne fanfaronne pas plus pour reconnaître que remplacer Bouvard était à faire maintenant et que le choix de Ruquier s'avère être le bon, pour ne pas dire le très bon. Appréciable son fair-play à reconnaître sans barguigner que la matinale de RTL fait jeu égal avec celle de France Inter.

Un bon moment de radio si l'on veut bien sélectivement occulter les interventions intempestives et prétentieuses du "meneur de jeu". Pour être dans la ligne RTL je vous propose avant la (ré)écoute de Christopher Baldelli une interruption "Publipapoucité". 


Les 30 ans des Papous : Publipapoucité par franceculture

Baldelli à 17'25"


(1) Le dimanche à 19h,
(2) Il avait plein la bouche du "schumpétérien" et du "creative destruction"

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