mardi 28 août 2012

La fabrique… de surprises

François Bon








Jusqu'au milieu des années 80, sans doute, l'épicier ambulant, le boulanger, le boucher ont arpenté les campagnes de France pour permettre aux habitants des hameaux ou de maisons isolées de se ravitailler. Daniel Mermet sur France Inter a d'ailleurs réalisé un ou deux reportages avec un épicier de Creuse, je crois, qui faisait sa dernière tournée. Dans les années 60, une tante de Corrèze habitait loin de tout et les différents ambulants venaient trois fois/semaine. Le samedi c'était Tony, et comme nous étions en vacances, nous avions le droit mes cousins et moi-même à une pochette-surprise, peut-être pas tous les samedis mais de temps en temps. François Bon dans son livre (1) n'évoque pas ces pochettes-surprise, (il habitait un gros bourg de Vendée)…

… mais par contre Emmanuel Laurentin qui le recevait hier matin pour la première de la nouvelle saison de "La fabrique de l'Histoire" a annoncé que chaque invité qui participerait à l'émission viendrait avec un invité-surprise. Ce dernier sera découvert par Laurentin en entrant en studio aux alentours de 9h30. Emmanuel Laurentin joue a se faire peur car il va falloir savoir que dire à un invité que peut-être il ne connaît pas, dont il n'a pas lu le livre ou les derniers travaux de recherche.

Ce matin c'est J.C. Bailly qui essuyait les plâtres et Laurentin semblait stimulé par cette rencontre inattendue. Malgré le fait qu'il n'ait pas lu "Le dépaysement" (2), Laurentin a trouvé la bonne idée pour donner un coup de "peps" à son émission. D'un travail de préparation studieux qu'on lui connaît, le producteur de "La fabrique de l'Histoire" va devoir passer à un léger bouleversement de la petite mécanique huilée qui tournait si bien (3). Si c'est à chaque fois aussi bien qu'avec Bailly on va se régaler. Bon et Bailly s'interpellent, se complètent, s'écartent et Laurentin s'insinue, trouve sa place, rebondit, relance et fait part de sa bonne humeur de "jouer le jeu".
Je reviendrai dans quelques jours sur le livre de François Bon.

(1) Autobiographie des objets, Le seuil, août 2012,
(2) Le Seuil, 2011,
(3) Si bien même qu'à la fin de chaque émission, il convient d'utiliser la bonne pâte Arma (celle qui dégraisse si bien) pour se laver les mains,

1 commentaire:

  1. Christian Rosset28 août 2012 à 18:12

    Ah merci de prévenir. Le livre de Bon a l'air très bien. Et Bailly, c'est toujours parfait. je vais écouter.

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